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| __________________________________________________________ | Une journée banale. [LIBRE] | |
| Auteur | Message |
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Lune A.
| Sujet: Une journée banale. [LIBRE] Jeu 22 Avr - 19:26 | |
| . La queue, toujours la queue ici, de toute façon c'est toujours la même chose avec l'administration, on attend des heures et des heures pour pouvoir avoir un malheureux papier, ou pour simplement demander un renseignement, c'est vraiment pourri, et dans toutes les villes c'est pareil, ils ont pas d'organisation ces fonctionnaires, ils sont tous là avec leurs tasses de cafés sur leur bureaux et ils vous regardent d'un air niaiseu, tout ça a Lune ça lui donne la nausée, mais on dois tous se rendre a la mairie un jour où l'autre. On se croirait a la poste, c'est exactement pareil, il y a les petites vieilles qui sentent le mort, les poupée blondes qui comprennent rien a rien, les mères de famille débordées et leurs ribambelles de gosses qu'on a envie de buter a coup de fusil a pompe et il y a bien évidemment le râleur, celui qui soupire toute les trente secondes, celui qui regarde sa montre, celui qui vous regarde et hausse les yeux au ciel en vous exprimant sa lassitude. Parce qu'il croit que nous on est heureux d'être là depuis une demi heure ? Parce que genre les gens leur passion dans la vie c'est d'aller a la mairie pour demander une carte d'identité, genre ils ont rien de mieux a faire le mercredi a trois heures de l'après midi !
Comme vous l'aurez comprit, cette ambiance commençait a taper sur les nerfs de la jeune métisse qui s'impatientait dans la file d'attente, et une petite vieille qui s'en va, hourra. Un autre soupir du voisin de derrière, une gamine se met a pleurer parce que son frère lui a tiré les nattes. Tout ces stéréotype, toutes ces choses banales qu'elle voyait autour d'elle rendait Lune encore plus énervée qu'elle ne l'était. Pourquoi tout les gens sont des copies conformes passées la trentaine ? Les femmes sont moches ne prennent plus soin d'elle et ont déjà trois enfants, quand aux hommes soit ils sont séduisants et se tapent la secrétaire, soit ils ont une penche a bière et attendent que l'ANPE les payes sur leurs canapés, en gros, c'est vachement attirant de vieillir ! Elle sortit son portable pour envoyer un sms a son patron au Rendez vous des Anges et le prévenir qu'elle ne serait surement pas là avant ce soir, un nouveau soupir, pourquoi est ce qu'il soupire cette fois ce gros lourdaud ? Lune se retourne, lève la tête et le fixe de ses grands yeux verts, il la regarde sévèrement, elle a l'impression d'être en face de son père. Il soupire a nouveau et se plain que c'est long. Lune lève les yeux au ciel et lui dit très calmement mais sèchement que s'il n'est pas content il n'a qu'a se casser. Vexé il tourne la tête et l'ignore. Sourire aux lèvres Lune avance encore un peu dans la file, plus que deux personne et c'est a son tour. La mère de famille désespérée s'en va avec ses enfants qui hurlent toujours, elle a surement honte, et elle a raison, qu'elle aille se cacher ou qu'elle vende ses enfants en Amérique, ça a surement du succès ce genre de truc là bas, d'ailleurs on fait de tout là bas, pourquoi pas de la vente d'enfant ? Le râleur derrière elle s'en va aussi, mais a un autre guichet qui s'est libéré, malheureusement celui là ne fait pas les cartes d'identité, Lune est condamnée a attendre que les deux personnes devant elle s'en aillent. Une gamine de quatorze ans s'en va, elle était apparemment aussi venue faire sa carte d'identité. Plus que la petite vieille qui sent la mort et enfin la japono-italienne pourra être libérée de cette chose horrible qu'est la mairie. Et évidemment la petite vieille est sourde en plus de tuer, à quand l'euthanasie ? Franchement, ras le bol là, et en plus elle ne comprend rien, il faut tout lui expliquer, elle radote cette dame, elle pose toujours les mêmes questions, manquerait plus qu'elle commence a raconter sa vie et s'en est fini, heureusement la dame du guichet semble impatiente et la renvoie assez rapidement. ENFIN ! Lune s'approche et tente de sourire aimablement, la femme du guichet l'ignore et dépose un petit papier sur son bureau. « Fermé. » Tentant de garder son calme, Lune lui lance un regard interrogatif ce a quoi elle répond par un haussement d'épaule avant de lui expliquer que c'est l'heure de sa pause.
« Ah ouais ? Parce que c'est sur que ça bouffera vachement votre pause de me donner juste une carte hein ? Vous vous foutez de ma gueule ? »
Elle donna un violent coup de pied dans le bureau en répétant cette phrase un peu plus fort, la jeune femme un peu effrayée recula d'un pas. Lune elle redonna un coup de pied en exigeant avoir sa carte et qu'elle ne referait pas la queue encore pendant une heure juste pour une carte. La femme encore plus effrayée par l'énervement inexpliquée de la métisse appela la sécurité. Deux hommes arrivèrent dans la pièce alors que Lune continuait de donner des coups de pied dans le bureau, ils l'attrapèrent et la jetèrent dehors.
« C'est ça ouais ! Allez crever bandes de petits merdeux ! » Décidée a embêter son monde, elle alla s'asseoir sur les marches de la mairie.
Dernière édition par Lune A. le Sam 10 Juil - 12:35, édité 2 fois |
| | | Janyss X. Lovecraft
| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] Lun 3 Mai - 5:11 | |
| . - Spoiler:
Janyss attendait à la mairie, comme plusieurs personnes, à ce qu'elle avait pu remarquer. Comme en Angleterre, la France était bien occupée lorsqu'il s'agissait de remplir des papiers pour y résider. Strict, mais nécessaire. Pourtant, attendre -contrairement au trois quart du peuple qui était présent cette journée-là- ne lui dérangeait pas tant que cela. Elle avait toujours été une jeune femme très patiente et ne s'arrêterait pas d'avoir cette vertu aujourd'hui parce qu'elle devait remplir des papier d'immigrante! Armée de son passeport et de son incessante patience, elle avait attendu une bonne partie de la journée, debout dans sa longue robe d'été blanche en lin.
Ce n'était pas une journée plus chaude que les autres, seulement qu'elle voulait être présentable sans être trop formelle. Elle avait opté pour la robe... de toute manière, c'était le dernier cadeau qu'on lui avait donné. En pensant à cela, elle eût un vague souvenir; non, elle ne garderait pas de mauvais souvenir d'Edward. Janyss appréciait le monde des humains et ne changerait que le mal de ce monde pour le rendre meilleur. Elle y enlèverait aussi les cerbères, mais bon... La vie était ainsi faite; du mal et du bien pour équilibrer le tout! Une chose que son père ne réussirait sûrement jamais à comprendre.
Encore un autre sourire. Évidemment, toutes ces pensées qui pouvaient être nostalgiques la rendait plutôt heureuse. Sereine est parfait pour la décrire. Les êtres autour d'elle ne semblaient toutefois pas dans un même état d'âme. Sortant un paquet de gomme de son sac à main, en faisant une tomber dans sa main de l'emballage un morceau. Alors qu'elle allait remonter son bras pour porter sa main à sa bouche et mettre la gomme dans sa bouche, un homme passant en pestant et la renversa. L'homme ne se retourna même pas tandis que Janyss s'était fait attrapée au vol par la femme derrière elle; une femme large avec trois enfants sous sa charge. L'ange s'excusa de l'avoir bousculé et la femme traita l'homme de connard tout en disant à celle qu'elle venait de sauver avec un grand sourire que ce n'était pas de sa faute. Pourtant, la toute petite pleurait parce qu'elle avait été brusquée aussi dans l'accident.
Janyss se pencha donc à sa hauteur, accroupie, pour lui demander si tout allait bien en lui essuyant les larmes d'une main et lui tendant une gomme de l'autre tout en lui souriant. Un doux sourire, plein de gentillesse et de réconfort. Comme par magie, la jeune fille cessa de pleurer, accepta la gomme, remercia la femme et lui sourit. L'ange, contente d'avoir fait sa bonne action de la journée se redressa raidement lorsqu'elle entendit la voix irritée de la commis derrière le bureau qui attendait qu'elle approche. Gênée, la jeune femme approcha pour se faire servir...
Alors qu'elle finissait de signer les paperasses, elle entendit quelqu'un faire une crise un peu plus loin. Aussitôt, l'attention de Janyss fût reportée à cet endroit; une jeune et jolie jeune femme ne semblait pas contente du tout. Prenant ses papiers d'un air absent, l'ange oublia presque de signer les deux plus importants. Se faisant encore une fois rappeler à l'ordre, elle remplit le tout rapidement et parti en trombe alors qu'on sortait la faiseuse de troubles. Il y avait quelque chose que cette jeune femme lui disait... mais elle n'était pas certaine quoi. De toute manière, peu lui importait; l'ange se demandait plutôt pourquoi cette jeune femme s'était mise à donner des coups de pieds dans le bureau.
Sortant en trombe, papiers encore à moitié en main, à moitié dans son porte-document sorti de son énorme sac à main, Janyss rechercha celle qu'on venait de sortir de force. Elle était dans les marches, assise. Voyant qu'elle ne se sauverait pas, l'ange décida de ranger ses papiers pour qu'ils ne s'envolent pas au vent ni ne se froissent trop dans ses mains. De plus, elle aurait l'air d'une idiote devant cette jeune femme avec ses papiers et cela pourrait risquer de la frustrer; la céleste avait passé et pas l'humaine. Descendant les marches, la femme aux cheveux d'argent descendit; ceux-ci étaient attachés avec un long ruban doré puisque c'était une journée particulièrement venteuse. Sans rien dire, l'ange prit place aux côtés de l'humaine en souriant sans la regarder directement; regardant devant elle, inspirant le calme et la gentillesse, Janyss resta silencieuse... EDIT par Être Divin : La couleur de ce poste tuant les yeux, je l'ai mis en spoiler. |
| | | Lune A.
| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] Mer 5 Mai - 10:27 | |
| . Elle était grande, pâle et maigre. Trop maigre. Elle avait de long cheveux argentés. Elle était vraiment grande en fait, et puis ses yeux étaient fascinants. Malgré le fait qu'elle soit immense et maigre, elle n'en était pas pour autant moche, au contraire, elle avait un beau visage fin, elle ne saurait donner plus de détails, Lune n'est pas du genre a épier les gens. Si elle veut les observer elle le faisait de face, et puis c'est tout, mais là, la personne assise a côté d'elle avait respecté son intimité en ne la regardant pas, se contentant de fixer droit devant elle. Se connaissaient-elles ? Pourtant elles étaient complétement opposées. Contrairement a elle, Lune était ridiculement petite, elle avait la peau hâlée, des cheveux mi longs noir de jais, et des yeux pétillants verts. Lune était mince et avait des formes généreuses, elles devaient être amusantes a voir toutes les deux l'une à côté de l'autre. Pourtant, la métisse n'était pas pour autant détendue, elle était vraiment énervée et elle risquait de crier sur cette pauvre femme alors qu'elle n'a rien fait d'autre que de s'asseoir a ses côtés et regarder droit devant elle. Mais mais... Justement ! Pour qui se prend elle a s'installer ainsi a côté d'elle ? Que lui veut elle ? Elles ne se connaissent même pas ! Peut être se sont elles croisées au travail ? Est elle une habituée du café/bar Le Rendez Vous des Anges ? Sûrement, ce sont les seuls moments où elle sort de toute manière... Peut être lui veut elle du mal ? Non impossible, un visage aussi angélique ne peut faire de mal. Allez savoir pourquoi mais Lune se sentait en confiance au près de cette inconnue. Elles gardaient toutes deux le silence. C'était une ambiance assez étrange, mais Lune aimait cela, c'était rare quelqu'un qui pouvait rester silencieux pour aborder quelqu'un, et pourtant elle avait réussit, elle avait attiré l'attention sur elle, la jeune femme aux yeux verts était a présent intriguée et se posait toutes sortes de questions sur cette étrange et belle femme.
Lune n'arrivait pourtant pas a calmer son énervement, elle trouvait ça vraiment stupide qu'elle prenne sa pause maintenant cette femme. Elle était inutile et méritait d'être renvoyée. Peut être même la mort. Évidement, Lune ne pensait pas réellement cela, c'était l'effet de la colère qui faisait ça. Un frisson la parcourut. Elle n'avait pas pensé a prendre sa veste avant de partir de chez elle, il n'y avait pas de vent, mais à présent si, il y en avait et il était frais. Même s'il pouvait faire du bien quand il faisait trop chaud, là Lune avait froid. Elle fixa ses pieds. Quelle idée de mettre une petite jupette d'écolière rouge et un simple t-shirt rouge lui aussi comme vêtement.
« Que me voulez vous ? »
C'était sortit tout seul. Sa voix était glaciale, désagréable. Derrière cette question se cachait pourtant un 'Dégage d'ici' mais elle n'avait pas eu le cran de le dire. C'était bien la première fois que ça lui arrivait, peut être parce qu'en regardant cette dame, elle n'avait pas la force d'être méchante, parce qu'elle lui semblait gentille, trop gentille. La sensation qui l'envahi la perturba. Elle connaissait cette sensation pourtant, mais où l'avait elle connue ? Cette chaleur que dégage cette femme, cette mise en confiance... Secouant la tête, Lune tenta de penser a autre chose, elle réfléchissait beaucoup trop ces derniers temps, celle rencontre avait des allures de déjà vu, mais elle avait du le rêver tout simplement. La japonaise est une rêveuse et tout le monde le sais ici. Elle se passa une main dans les cheveux et retira les baguettes chinoises qui retenaient son chignon, laissant tomber ses longs cheveux corbeaux dans son dos, tentant d'être aimable elle inspira un grand coup et fit un petit sourire a la jeune femme. Elle avait surement dut la voir dans la mairie, oh oui tout le monde l'avait vue être sortie de force. Tout le monde l'avait vu taper le bureau, mordre les vigiles, se débattre et hurler comme une hérétique... Tout ça pour une carte de crédit.
« Quels incompétents ici... Tout ça pour sa pause.. ça ne lui aurait pas arraché la gueule de me donner cette putain de carte d'identité nan ? » Raté pour être aimable, sa véritable nature avait finalement reprit le dessus. La haine bouillonnait en elle, mais ce n'était pas seulement dut a l'histoire d'aujourd'hui... Cela fait trois ans qu'elle boue en elle... Il lui semblait pourtant qu'elle s'était calmée...
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| | | Rave Dravoor
| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] Sam 10 Juil - 10:42 | |
| . Installé tranquillement sur un canapé, Rave Dravoor, qui semblait être un jeune homme sans histoire, lisait tranquillement un récit fantastique tout en sirotant un verre de jus de fruit. En arrière fond, on pouvait entendre un genre de rock très rapide, dont les paroles anglaises semblait concorder avec ce que lisait le jeune homme. C'était un début d'après-midi plutôt tranquille, cependant, on ne se doutait pas que Rave était impatient. En fait, il attendait après quelque chose, il attendait que l'on sonne à sa porte, ce qui fut le cas quelques minutes plus tard. Marquant sa page, le jeune homme rangea son livre dans la bibliothèque, avant d'aller ouvrir à sa porte. C'était en fait le facteur qu'il attendait, celui-ci avait dans ses bras un petit colis, ainsi qu'une lettre. Signant le papier qui confirmait que le jeune Dravoor avait bien reçu le colis, il ferma la porte au facteur. Retournant dans le salon, il retira de la bibliothèque un écrit de Léonardo Da Vinci, et posa ensuite son doigt sur l'emplacement ou se trouvait le livre. La bibliothèque se mit alors à se déplacer latéralement, donnant alors sur un coffre fort. Rave écrit alors le mot ''Assassin''. Le coffre s'ouvrit, et on trouvait alors dix feuilles de papiers. Passant son doigt sur le fond du coffre, le mur s'entrouvrit pour laisser place à une nouvelle salle.
Cette salle étaient rempli d'armes en tout genre : pistolets, sniper, couteau de lancer... Dans une armoire en verre on pouvait même voir des fioles contenant d'étranges gélules et liquides. Au fond se trouvait un bureau rempli de documents en tout genre, et au milieu on voyait une table sur lequel se trouvait tournevis et autres outils de travail. Posant le paquet sur la table, Rave l'ouvrit rapidement, et on y trouvait en fait des balles pour une arme à feu. Il s'agissait en fait de balles pour sniper, dont le jeune homme était à court. Souriant, il les rangea dans une armoire rempli de munitions en tout genre.
Mais qui était donc Rave, qui semblait pourtant être quelqu'un comme il faut, et assez aisé ? La réponse était simple, c'était un assassin !
Jetant le carton dans la poubelle, Rave s'installa sur le siège à proximité de son bureau. Examinant la lettre, elle portait le symbole de la Marianne sur un drapeau tricolore, signe que cette lettre était une lettre d'ordre politique. La lettre venait en fait du maire de la ville dans lequel l'assassin habitait. Une lettre de rendez-vous, le cinquième en un mois... Toujours pour le même prétexte : la ville avait besoin d'argent et elle en dérobait en quelques sortes aux riches personnes de la ville. Rave avait réussi à s'en réchapper à chaque fois, mais il avait appris que certaines personnes n'avait pas réussi. Comme d'habitude, le rendez-vous avait lieu dans la journée ou il avait reçu la lettre, à quinze heures, et bien sur, il était 14h20. Grognant, l'assassin avait trouvé une nouvelle cible : ce maire à la con ! Il savait qu'il prenait des décisions à la con, soutirant souvent de l'argent pour des décisions inutiles, au lieu de régler les problèmes importants. La première phase de cette opération commençait d'ailleurs avec ce rendez-vous : l'identification des lieux. Sortant de sa ''cachette'', et la refermant derrière lui, le jeune homme échangea son t-shirt pour un pull léger noir, sous lequel il cacha ses gants à lames secrètes. Il prit ensuite sa voiture pour se rendre dans le centre-ville.
* Politiques à la con, soit ils te mettent des rendez-vous super tôt, soit super tard ! *
Une fois en ville, il était déjà quinze heure moins dix, et il lui fallut dix minutes pour aller à la mairie à pieds depuis le parking où il s'était mis. Quand il arriva devant les portes du bâtiments, sortant alors une grande femmes au visage angélique, ainsi qu'une jeune fille qui semblait beaucoup moins sympathiques au vu des deux gorilles qui la jetaient dehors à grands coups de pieds dans le train. Haussant les épaules, Rave rentra et se rendit au seul guichet qui semblait ouvert. Il dit qu'il avait rendez-vous avec le maire dans quelques instants, la jeune secrétaire défretta alors que c'était l'heure de la pause. L'assassin frappa alors la paume de sa main contre le bureau, répétant ce pourquoi il était là, plus fort, et d'une voix plus autoritaire, mais la jeune femme répéta elle aussi la même phrase. La tension montait dans le sang du jeune homme, et de sa main droite caché derrière le bureau, il fit sortir sa lame secrète. Cependant, il se calma rapidement après avoir pris une grande inspiration et rangé sa lame secrète, il n'était pas venu pour se faire remarquer... Tentant de sourire, il dit alors d'une voix presque calme :
- Très bien... J'attendrais le temps qu'il faudra...
* Et étouffez vous pendant votre pause à la con ! *
Alors que les deux jeunes femmes étaient assises sur les marches, Rave frappa son poing droit contre le mur, criant des insultes contre les politiques et leur secrétaire. Il finit ensuite par se calmer, en passant ses mains sur son visage. Il s'adossa contre le mur, regardant les deux femmes. Il ne chercha pas à leur parler, n'étant pas d'humeur à sympathiser... Plus aujourd'hui que d'habitude. |
| | | Janyss X. Lovecraft
| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] Dim 1 Aoû - 4:12 | |
| . - Spoiler:
Janyss restait calme et regardait devant elle, assise sur les marches de la mairie. Elle ne se souciait pas de tacher sa robe blanche immaculée. Elle ne se souciait pas qu'elle avait posé les coudes sur son porte document et risquait de froisser ses papiers. Elle était... sereine. Comme à son habitude. Elle ne se souciait pas que la petite jeune femme à ses côtés la regarde du coin de l'oeil non plus; elle savait que sa façon d'être en déstabilisait plus d'un, que son aura ne calmait pas toujours les gens. Certes, si elle n'avait pas eu cette gentillesse divine, peut-être qu'elle se serait fait frapper par la belle à côté d'elle. Ce n'était pas quelque chose qui la dérangeait non plus. L'ange avait eu assez de temps pour la regarder, à l'intérieur. Elle savait qu'elle avait peut-être une tête de plus qu'elle, que -contrairement à elle-même- la petite avait des formes et que ses yeux ternes faisaient contraste avec les merveilleux yeux verts de l'humaine. Même si elles étaient tout à fait différentes -autant physiquement que mentalement-, ce n'était pas quelque chose qui influencerait le jugement de la grande femme aux cheveux d'argent. Aucun racisme, aucun sexisme, aucun favoritisme chez elle. Que l'intention de faire une bonne action.
De plus, c'était bien qu'elle l'étudie. Il fallait qu'elle la regarde bien pour découvrir qui elle était. Encore, ce n'était pas que parce qu'elle était frustrée et qu'elle s'était fait jeter dehors qu'elle s'était approchée de la jeune femme; c'était aussi parce qu'il y avait quelque chose de spécial chez elle. Quoi, elle n'aurait su dire. C'était quelque chose qui l'intriguait et qui la poussait encore plus à vouloir aider cette jeune femme. La pousser à la connaître, en apprendre plus sur cette belle métisse. C'est ce qui la poussait à rester là, assise sur ces marches en ciment froid, frissonnant sous le vent frisquet, tout comme la rebelle à ses côtés. C'était comme si... Comme si une poudre de fée avait été versée sur cette jeune femme il y a longtemps et qu'on l'avait par la suite époussetée...
« Que me voulez-vous? »
Vouvoiement, ce n'était pas si mal. Elle avait évidemment piqué aussi sa curiosité... c'était comme si elle aussi ressentait cette impression de déjà vu. Le ton était sec, glacial et désagréable, mais cela ne dérangea pas l'ange. Elle se retourna plutôt vers son interlocutrice pour lui sourire doucement, fermant presque ses petits yeux dans ce sourire. Elle la regarda enlever les baguettes de ses cheveux pour les laisser voler au vent; ce n'était pas une mauvaise idée puisque ce serait plus chaud. Janyss décida de faire de même; elle détacha délicatement le ruban doré de ses cheveux et le plia avec tout autant de délicatesse pour le mettre dans une pochette de son sac à main énorme. Secouant la tête légèrement pour laisser ses cheveux prendre leur place habituelle, ils virevoltèrent dans une bourrasque; elle dû donc mettre quelques mèches de côté, les brosser avec ses longs doigts fins. Elle mettait du temps pour répondre, mais, avec l'humeur qu'elle avait fait part, ce n'était pas pressant de toute manière. C'était plutôt une façon de demander de s'en aller, mais l'ange allait ignorer cette demande, comme si elle n'avait pas compris.
« Quels incompétents ici... Tout ça pour sa pause.. ça ne lui aurait pas arraché la gueule de me donner cette putain de carte d'identité nan ? »
Cela fit sourire doucement -presque tristement- la femme aux cheveux argentés. Prenant sa chevelure d'une main, elle la mit toute contre son épaule gauche, celle qui était la plus éloignée de son interlocutrice pour pouvoir laisser son visage le plus libre possible. Cette chevelure incroyablement raide volait quelque peu au vent, mais pas énormément; même s'ils étaient très fins, ils étaient uniformes donc restaient ensemble... comme un long ruban de soie. Elle espérait pouvoir calmer cette haine qui bouillait en elle, au moins un peu. C'était évident que quelque chose la dérangeait, mais quoi...? Avec ses études, elle pourrait mieux le savoir, mais elle devrait l'étudier pour se faire. Ce n'était sûrement pas une bonne idée en ce moment; remuer des mauvais souvenirs ou peu importe alors que dans une telle humeur, très mauvais. Sourire. Continuer de sourire. Ce n'était pas difficile pour l'ange. Même ses mouvements étaient doux, chaleureux et délicats. Comme lorsqu'elle avait rangé son ruban ou replacé ses cheveux.
« En travaillant dans un domaine aussi stressant, c'est normal de vouloir prendre sa pause. Si elle faisait exception pour une personne, les autres seraient encore plus mécontents. C'est certain que c'est très frustrant de se le faire dire au nez alors qu'on attend depuis un moment. Je comprends très bien cela, mais après voir autant de gens à tous les jours qui sont impatient à force d'attendre ces longues lignes, elle a hâte à sa pause, la pauvre! Comprenez-vous?»
Elle souriait et espérait ne pas avoir offensé cette jeune femme. Certes, elle parlait d'un ton doux, calme, posé et plein de gentillesse. Comme un souffle, mais que l'on peut très bien entendre... comme porté par une douce brise. Tout en elle inspirait la bonté et la douceur, c'était maintenant presque confirmé avec sa voix angélique. Elle retourna donc la tête droit devant elle, dans le même néant qu'elle regardait un peu plus tôt, s'y replongeant. Son sourire fin était toujours affiché sur ses traits angéliques, ne la quittant presque jamais. Rien ne semblait pouvoir détourner cette femme du droit chemin. Rien ne semblait pouvoir la fâcher, la vexer, l'abattre. Elle restait souriante même si une jeune femme qu'elle avait silencieusement abordé venait tout juste de crier comme une démente, se débattre comme une défoncée et de mordre comme une enragée des gardes de sécurité... pour une carte. Cela ne semblait pas la déranger du tout.
"Je ne veux que votre bien, Mademoiselle. Sourire est bon pour la santé... Si vous voulez, nous pourrons entrer à nouveau dans quelques minutes pour se remettre en ligne. Je m'occuperai de la sécurité."
Elle s'était retournée tranquillement pour plonger son regard pâle dans le sien. C'était impoli, quand même, de ne pas regarder quelqu'un lorsqu'on s'addressait à eux. Janyss n'aimait pas être impoli. Parce que c'était... impoli, quoi. Elle lui adressa alors un autre sourire où elle ferma presque les yeux à nouveau. Sa voix était douce, calme, sereine, soyeuse... Comme si c'était un ruban de satin qui sortait de sa bouche et qui virevoltait dans une douce brise jusqu'aux oreilles des autres. Tout à fait représentatif d'elle-même qui est une des meilleures représentation de la gentillesse et de la délicatesse possible... qui se transforma rapidement en masque de surprise. Un homme venait de sortir de la mairie et de frapper le mur en hurlant des insultes à plusieurs gens. La pâle jeune femme se retourna pour regarder cet homme, toujours surprise. Son visage se recomposa tout de même en doux sourire qu'elle lui adressa. Même s'il insultait des gens -ce qui était contre les valeurs de la jeune femme- qu'il ne connaissait sûrement pas, elle lui offrit quand même ce sourire en toute sincérité. Représentation parfaite de la bonté? En effet oui. Tout en lui adressant ce sourire, tournée vers lui, elle gloussa. Elle se trouvait bien comique d'avoir sursauté ainsi et riait d'elle-même. Il fallait bien apprendre à rire dans la vie et surtout de soi! Elle se calma rapidement, enlevant la main qu'elle s'était mis devant la bouche -délicatement- pour rire.
"Bonjour. EDIT par Être Divin : La couleur de ce poste tuant les yeux, je l'ai mis en spoiler. |
| | | Être Divin Fondateur
| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] Dim 13 Mai - 22:34 | |
| . Sujet déplacé suite au nettoyage du 14-05-12 pour cause d'inactivité. |
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| Sujet: Re: Une journée banale. [LIBRE] | |
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| | | | Une journée banale. [LIBRE] | |
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